Le 11 févirer 2021, dans le cadre de la saison culturelle 2020-2021 de l’UCLouvain intitulée « Le pouvoir du récit, l’imaginaire comme réponse », Diane Bernard, professeure à l’USL-Bruxelles et membre de Fem&Law, a participé à une rencontre autour du thème de la violence et de la domination dans l’oeuvre d’Ovide et au-delà.
« Dans l’oeuvre d’Ovide règne un imaginaire que l’on pourrait facilement qualifier de « féminin ». Une vision du monde où la nature, en mouvement permanent, apparaît tout à la fois comme la source luxuriante dont on tirerait des fruits – et la menace, le danger. Si la nature chez Ovide est femme, elle subit le sort réservé (non seulement dans la culture occidentale) à tout ce qui est décrété « féminin » : elle est entravée, domptée, mise en ordre. Mais aussi, très souvent : exploitée, violée, détruite. Quel imaginaire nous permettrait de saisir les métamorphoses du vivant en dehors d’une polarité binaire ? En fin de compte, est-il possible de repenser la relation de l’humain à la nature en faisant l’impasse des questions de genre ? »
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