A partir de 2015, plusieurs avocates se retrouvent autour de l’envie d’échanger sur les dimensions sexistes de leur milieu professionnel. Elles réalisent que la question féministe dépasse leurs difficultés personnelles : en tant que juristes, elles peuvent agir pour promouvoir les droits des femmes et améliorer leur condition.
Leurs discussions deviennent réunions, leur collectif s’ouvre à d’autres juristes, leur réflexion juridique s’étend aux théories féministes.
En 2017, ce collectif se constitue en A.S.B.L. pour agir plus efficacement. Ceci répond par ailleurs à une demande du milieu associatif féministe : une expertise juridique y paraît utile, en complément des approches sociologiques et politiques.
Ainsi est née Fem&L.A.W, pour International FEMinist Legal Association for Women’s rights.
Nos statuts sont disponibles ici.
Les membres de Fem&L.A.W. rêvent d’un monde sans violence, dont le sens serait construit collectivement.
Femmes, juristes et féministes, en collectif, nous choisissons le droit pour lutter contre les violences envers les femmes, promouvoir leurs droits et contribuer à l’instauration d’une égalité réelle.
Nous nous donnons pour mission de :
Selon une étude de l’Union européenne,
Ces chiffres sont indicatifs mais néanmoins interpellants. A cet égard, Fem&L.A.W. veut promouvoir le droit comme outil pour protéger l’intégrité physique et psychique des femmes, sur la base de la définition juridique des violences qu’elles subissent (cf. Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, ouverte à signatures le 11 mai 2011, et entrée en vigueur en Belgique le 1er juillet 2016).
Concrètement, nous voulons donc :
Fem&L.A.W. est régulièrement interpelée au sujet de discriminations effectives, probables ou potentielles dans des champs divers – par ex. en matière de pensions, de médiation, de droit familial ou des étrangers. Il s’agit souvent des conséquences involontaires et relativement « discrètes » de décisions ou dispositions d’apparence anodine voire égalitaire : en droit, on parle de discriminations indirectes ; pour élargir cet objet, dans une approche à la fois juridique et sociologique, nous visons les discriminations « silencieuses ».
Ces 3 pôles d’action devraient permettre de conscientiser le public et les autorités quant à la pertinence du « prisme du genre » dans l’analyse et la prise des décisions, à diffuser l’information à ce sujet et, plus globalement, à permettre une meilleure mise en oeuvre des droits des femmes.
Parallèlement, les Universités autant que les barreaux et le monde judiciaire multiplient l’organisation d’événements autour de diverses questions touchant au statut, à la reconnaissance, à la représentation et aux droits des femmes – souvent sans grande assise de terrain, d’une part, et parfois sans grande expertise scientifique, d’autre part. Pourtant, les chiffres et les témoignages isolés ne suffisent pas : une analyse de fond est nécessaire or les spécialistes en la matière sont aujourd’hui trop peu nombreux.ses et trop peu visibilisé.e.s.
Le monde juridique est soumis au plafond de verre :
Fem&L.A.W. veut dès lors soutenir les femmes juristes dans la poursuite de leurs objectifs et les difficultés qu’elles rencontrent (lors de grossesses, recrutements, nominations, promotions, etc.), ainsi que sensibiliser les milieux juridiques quant à l’intérêt pour toutes et tous d’une égalité de fait.
Très concrètement, nous voulons :
Design: ln-graphics.be | Développement: armada.digital | login
Il vous suffit, pour la confirmer, de verser 25 euros (pour la conférence seule) ou 65 euros (pour la conférence et le Code), au compte BE37 5230 8091 2728 de notre association, à moins que vous bénéficiiez de l’inscription gratuite. Tout geste financier complémentaire serait d’utilité directe pour notre association.
N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez plus d’informations.
Au plaisir de vous retrouver, le 13 octobre à 17h !
Fem&LAW