Le matin du 8 mars, comme chaque année, nous serons devant le Palais de Justice pour une action centrée sur la défense – en justice – des droits des femmes.
Dans la perspective de cette mobilisation annuelle, Fem&LAW et la collective des Mères Veilleuses ont écrit au Tribunal de la famille pour demander un entretien avec des magistrat·es de cette juridiction. L’idée est de d’ouvrir un espace de dialogue au sujet des difficultés rencontrées par les femmes lors de procédures judiciaires les impliquant. Il peut s’agir d’une évocation, par certain·es magistrat·es, du syndrome d’aliénation parentale, un concept non fondé scientifiquement qui invalide, nie et occulte les propos et les craintes exprimés par les femmes et les enfants face à la violence des hommes. Il peut également s’agir de propos déplacés, voire violents, exprimés en salle d’audience par un·e magistrat·e à l’égard d’une femme, de minimisation de faits de violence conjugale, d’incitation déplacée à entamer une médiation (par exemple en cas de violences conjugales), etc.
Nous sommes actuellement en attente d’une réponse du Tribunal de la famille et espérons que cet entretien puisse, symboliquement, avoir lieu le 8 mars.
Quoi qu’il en soit, nous appelons à un rassemblement ce 8 mars à 9h devant le Tribunal de la famille pour dénoncer les violences sexistes dont sont victimes les femmes dans le champ du droit familial. Les avocat·es sont invité·es à venir en toge. Nous chanterons notamment l’Hymne des femmes (avec ses paroles actualisées disponibles ici – « Femmes en rage » plutôt que « Femmes esclaves »), n’hésitez pas à échauffer votre voix d’ici là !
Vivement vous retrouver, solidaires et engagé·es aux côtés des femmes.
